Le Robot bleu
Polyptique de quatre peintures murales exécutées à fresque
Ce polyptique a été réalisé lors d’un atelier-stage dirigé par Jean-Jacques Jolinon, du 4 au 8 juillet 2016. Le point de départ de la réflexion de l’artiste est l’œuvre de Raoul Dufy, La fée Electricité, immense peinture murale de 1937, aujourd’hui visible au Musée d’Art Moderne de Paris.
- Fresque 1 (2,85 x 1,40 m) : La clé et le cerf-volant
Benjamin Franklin, dans les années 1740, en exposant la similitude entre l’éclair et l’étincelle, prouve que l’électricité est présente dans toute la nature.
- Fresque 2 (2,85 x 1,40 m) : La bouteille de Leyde
Expérience décrite par le savant Pieter Musschenbroek (1692-1761), professeur de physique à Leyde (Pays-Bas) au cours de laquelle le corps humain devient conducteur de courant électrique.
Marie Curie (1867-1934), prix Nobel de physique en 1903 et prix Nobel de chimie en 1911. Elle est la première femme à recevoir un prix Nobel, elle est la première personne à obtenir deux prix Nobel pour ses travaux scientifiques.
Le groupe Kraftwerk en concert sur un synthétiseur VCS3 inventé par Peter Zinovieff en 1969 pour les Pink Floyd.
- Fresque 3 (1,60 x 1,40 m) : L’arroseur arrosé
Les Frères Lumière, Auguste (1862-1954) et Louis (1864-1948), inventeurs du cinématographe sont à leur tour filmés. En 1895, L’Arroseur arrosé, film de Louis Lumière, première fiction et premier gag de l’histoire du cinéma.
- Fresque 4 (2,85 x 1,40 m) : Le robot bleu « Que désirons-nous vouloir ? »
Préfiguration d’une ère nouvelle avec les travaux qui se font sur la robotique, l’intelligence artificielle, l’informatique et les sciences numériques. Le mot vient du tchèque et signifie travailleur esclave. Il a été introduit, en 1920, par l’écrivain tchèque Karel Čapek dans la pièce de théâtre Rossum’s Universal Robots.
L’encadrement, le primaire d’accroche et le gobetis, ont été réalisés par Jérôme Léger et Emilie Cousin, professeurs.