En mai 2001, dans la cour de l’Hôtel Juvénal des Ursins, des élèves du Lycée « Chrestien de Troyes » créent pour le nouveau Centre d’Études Médiévales de Champagne-Ardenne, une immense Danse Macabre, sur presque 200 briques plâtrières.
L’œuvre a été créée par Jean-Jacques Jolinon à partir d’une peinture murale du XVe siècle de l’église de la Ferté-Loupière (Yonne), et l’artiste pilote le projet. Les lycéens préparent l’ enduit à la chaux aérienne, et peignent ensuite sur l’enduit frais.
Le Centre d’Études Médiévales ayant été abandonné, l’œuvre a été installée dans l’église de Lirey (Aube).
Des personnages, un mort et un vif, se tiennent par la main. Dans les peintures médiévales, la danse macabre rappelle aux hommes qu’aucun ne peut se soustraire à la mort, ni le roi, ni le riche, ni le pauvre. Au plus puissant et au plus misérable, cette « bande dessinée » montre le caractère profondément égalitaire de la vie humaine.
